L'Afrique Noire Est Mal Partie
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A travers ses ecrits, Dumont plaidait pour le développement de l'agriculture vivrière locale, l'utilisation intelligente des sols, le respect de l'environnement et la valorisation du travail agricole.
Dumont exprime sa gène à critiquer les jeunes États africains et leurs cadres, mais estime que le silence serait une lâcheté.
Il rejette le pessimisme de certains chercheurs et affirme que des méthodes rationnelles avec association culture et élevage peuvent transformer des terres desertiques jugées infertiles des pays saheliens.
Dumont rappelle en mettant en évidence une civilisation précoloniale africaine très avancée, dont le développement a été stoppé par la chasse aux esclaves des arabes et des européens.
Il estime cette hémorragie humaine due à la traite negrière entre 60 et 150 millions d'hommes.
Il critique l'introduction de marchandises de pacotille et d'alcool frelaté par les Européens, au lieu d'outils de travail et d'instruction.
La colonisation, avec ses massacres et ses ruines, a aggravé la situation deja très precaire des populations.
Malgré quelques bienfaits, notamment l'education et la lutte contre les maladies, la production agricole a peu progressé, et l'économie de traite a persisté, privilégiant l'exportation de matières premières et l'importation de produits manufacturés.
En somme, le livre revèle les causes profondes du sous-développement en Afrique, depuis l'époque précoloniale jusqu'aux défis post-indépendance, en mettant l'accent sur les responsabilités historiques et les lacunes des politiques de développement, tout en soulignant la persévérance et le potentiel des pays subsahariens artificiellement divisés par des frontières imaginaires et dont le salut se trouverait à federer toutes leurs forces vives.
Tous nos voeux de succès !