JONATHAN LIVINGSTON
LE GOELAND
LE GOELAND
Richard Bach
RÉSUME
Depuis toujours, Jonathan Livingston s'afflige de n'être ni albatros ni pélican, en bref, de n'être doué ni pour le looping ni pour le vol plané. A la consternation de ses parents, il s'entraîne jour et nuit pour améliorer sa vitesse et sa qualité de vol. Le Grand Conseil finit par se réunir et par exclure ce drôle d'oiseau qui ne respecte pas les limites de sa race ! Jonathan en effet ne considère pas le vol comme un vulgaire moyen de déplacement, mais comme la chance d'accéder à la perfection et de donner un sens plus noble à la vie. Sa pénitence se transforme en paradis lorsqu'il rencontre Chiang l'Ancien et les autres exclus assoiffés d'infini. Chiang lui apprend l'absolu, mais aussi la responsabilité, la confiance, l'amour, la liberté. AAA MORCEAUX CHOISIS " - ... un jour, Jonathan Livingstone le Goéland, tu apprendras que l'irresponsabilité ne paie pas. La vie, c'est peut-être pour toi l'inconnu et l'insondable, mais nous, nous sommes mis au monde pour manger et demeurer vivants aussi longtemps que possible ! Un goéland jamais ne réplique au Grand Conseil ; pourtant la voix de Jonathan s'éleva : - Irresponsabilité ? Mes frères ! s'écria-t-il, qui donc est plus responsable que le goéland qui découvre un sens plus noble à la vie et poursuit un plus haut dessein que ceux qui l'ont précédé ? Mille années durant, nous avons joué des ailes et du bec pour ramasser des têtes de poisson, mais désormais nous avons une raison de vivre : apprendre, découvrir, être libres ! Offrez-moi seulement une chance de vous convaincre, laissez-moi vous montrer ce que j’ai découvert…" " Brisez vos limites, faites sauter les barrières de vos contraintes, mobilisez votre volonté, exigez la liberté comme un droit, soyez ce que vous voulez être. Découvrez ce que vous aimeriez faire et faites tout votre possible pour y parvenir " « Il parla de choses fort simples, disant qu’il appartenait à un goéland de voler, que la liberté est dans la nature même de son être, que tout ce qui entrave cette liberté doit être rejeté, qu’il s’agisse d’un rite, d’une superstition ou d’un quelconque interdit. » " Jonathan le Goéland comprit que l’ennui, la peur et la colère sont les raisons pour lesquelles la vie des goélands est si brève et, comme il les avait chassés de ses pensées, il vivait pleinement une existence prolongée et belle...' |
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